Avril est bien loin maintenant... mais j’ai pris mon temps. Mon temps pour écrire ce billet. Coucher mes sentiments sur la toile. Et oser me libérer en ce mois de mai de tout ce fardeau.

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Vous partager aussi à vous, amis et inconnus.

Pour moi. Pour vous. Pour lui...

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Avril, ne découvre pas mon cœur d’un fil

Mai, rends-le moi s’il te plaît

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Avant j’aimais bien le mois d’avril, des bourgeons naissants au soleil timide: cette promesse de printemps.

Depuis « ça », tout a changé.

Au « poisson », je bascule dans la morosité, dans la nostalgie. même mon corps semble faire grève... mon cœur est au plus bas. il a froid.

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Le pire c’est que tout cela se fait inconsciemment! Je ne m’en rends compte qu’au bout de quelques jours. je ne suis pas bien. pourquoi? On est en avril. je pense à papa.

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Tout me manque chez toi, papa, de la plus petite chose à la plus grande; ton sourire, ton rire, tes yeux rieurs... même l’odeur de ta cigarette me manque!

Ton nez qui perle, parce que tu as (soit-disant) mangé du sucre...

Tes bras si forts qui m’entourent et me disent d’eux-mêmes que tout va bien...

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Oh comme tu me manques... et en même temps comme tu es présent !

Pas un jour sans penser à toi.

Tous les soirs, en berçant mon petit, mes pensées volent vers toi.

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Tu me disais souvent que tu me raconterais toute ta vie, un jour... et ce jour n’est jamais venu... et ne viendra plus.

Tu es parti avec le reste de tes secrets.

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Des regrets ? Je n’en ai pas. J’ai vécu chaque secondes avec toi intensément.

Des souvenirs ? J’en ai plein. Pourvu qu’ils ne s’effacent jamais.

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Comme je l’ai écrit récemment pour une « soeur de deuil paternel »:

les mois adoucissent la douleur, un peu comme la mer érode et polit un morceau de verre... la douleur est moins pointue, moins coupante, mais reste là... avec tout l’amour aussi.

Avril... ne découvre pas mon cœur d’un fil