Sortir de sa zone de confort

Publié le 21 Février 2020

Sortir de sa zone de confort

Hello there !

Ciao amici !

Salut tout le monde!

Aujourd’hui j’ai envie de partager avec vous un bout de ma vie... pour parler de notre zone de confort, et de ce qui se passe en nous quand on la dépasse.

Certes je ne suis pas la première à vous en parler (loin de là)... et moi aussi j’en ai lu des articles, scientifiques, blogs, images d’Instagram etc...

Je me disais « oui certainement... c’est même sûr... mais bon, moi je l’aime bien ma zone de confort, hein! »

Et puis la vie vous envoie des signes… des petites montagnes à gravir… et face à cette petite montagne, il faut faire un choix. Rester dans sa zone de confort? Ou se dépasser?

Pour certains, mon "aventure" va paraître totalement banale, voire même absurde tant c'est normal, tant c'est classique. Pas de danger. Pas de gros effort. Et pourtant, pour moi c'était gigantesque!

 

J'ai toujours aimé voyager, et j'ai eu la chance que mes parents aient pu m'offrir tant de voyages, tant de visites, tant de pays.

Ce n'est donc pas tant de voyager en soi qui me faisait peur. C'était de tout porter sur mon dos.

Mes enfant, mon mari, l'organisation, la langue étrangère, la conduite dans un pays étranger….

Car oui, c'est bien d'un voyage dont je veux vous parler ici. Cela s'est passé en juin dernier (ça fait un bail!! et le billet attend que je me pose pour le finir depuis…).

 

Mon amie d'enfance se mariait! Quoi de plus beau, quoi de plus chouette que de fêter cela avec elle!

Elle habite en Suisse italienne. 

J'y suis déjà allée, seule, avec mon Poupounou (et ce fut aussi un beau dépassement de soi!) - Le premier voyage de mère célibataire….

Alors,me direz-vous, en quoi suis-je sortie de ma zone de confort?!

Et bien, tout était différent: je n'étais pas seule, nous étions quatre. Mais j'étais seule à gérer, à organiser, à parler italien et anglais, et j'embarquais mon Poupounou de 10 ans, mais aussi mon Choupinet de 3 ans (toujours en crise), et mon ronchon de mari (pour qui ce fut aussi un grand dépassement de soi!).

L'organisation fut difficile et longue…. pour un si petit voyage (3 jours)!

Et on est parti.

En voiture - au parking à côté de l'aéroport - en navette à l'aéroport - en avion jusque Milan. Et jusque là, je dois dire que j'étais ravie. tout se passait super bien! Même le trajet en avion que je craignais vivement avec mon petit loulou gigoteur et râleur!

Et… on a attendu 2h pour avoir notre voiture de location; et j'ai pas tout compris ce qu'on me disait au comptoir, tantôt en italien, tantôt en anglais.

Mais je me suis débrouillée!

 

Et… il faisait 42° en plein cagnard sur le parking, où on a dû attendre encore pour accéder à notre véhicule, et où nous avons dû installer les sièges auto pour les enfants… sans aide…. sans notice….

Mais j'ai réussi! (et personne n'a fini déshydraté!!!!)

 

Et… on était en retard, il y avait du monde sur la route, et j'avais très peu de réseau, et ma copine devait partir pour accueillir sa famille à une demi-heure de l'appartement, et on avait pas les clés…. Et j'étais au volant d'une nouvelle voiture, dans un pays étranger, où je ne connaissais pas la route!

Mais j'ai surmonté mon stress, et nous sommes arrivés en vie, en retard, mais ma copine a réussi à nous laisser les clés de son appartement où nous logions astucieusement avant de partir.

 

On a été faire des courses rapidement au magasin qui était prêt à fermer….

Et après cette course effrénée, on a fini par se poser, s'installer. remercier ma copine! 

 

Le lendemain, on a été faire une balade, et mon grand n'était pas content car il voulait une glace, et c'était pas l'heure, et il voulait aller à la piscine, et on n'avait pas le temps.

On s'est préparé, le petit a fait une petite sieste, et il a fallu le réveiller car sinon, nous serions arrivés en retard au mariage…. en fait NOUS SOMMES ARRIVES en retard au mariage!

Il a fallu trouver la route. Trouver où se garer. Je suis descendue seule avec mes garçons pendant que l'Amoureux restait dans la voiture qu'on n'avait pas pu garer correctement!

 

De justesse, on a pu voir la mariée arriver au bras de son papa (bon, ok, parce qu'elle avait dit qu'elle voulait nous attendre!!! merci copine!).

Et on a pu profiter….

 

Non, on ne parlait pas beaucoup, mais le cadre était splendide, les mariés étaient beaux et respiraient  le bonheur.

Le petit était grognon, le grand était perdu, le mari aussi...

Mais on a survécu!

 

Et le soir, les enfants étaient à une table à part. Ce fut le drame!! Et contre toute attente… surtout pour le grand.

"Je connais personne, ils ne parlent pas français, mon frère m'embête, il veut pas manger…."

C'est alors que je me suis rendue compte que je n'étais pas la seule à sortir de ma zone de confort! Et je l'ai expliqué à Poupounou. Pour ce voyage, nous nous dépassions tous. "C'est difficile pour toi, parce que tu ne connais personne, que tu ne parles pas la même langue, que ton frère est aussi perdu que toi et qu'il se raccroche donc à toi. Mais sache que c'est un dépassement aussi pour l'Amoureux, qui n'est pas très sociable, qui ne connait personne non plus, qui ne parle pas la langue. Et pour moi aussi, qui ai dû tout gérer, parler en plusieurs langues pour récupérer notre voiture, conduire dans un pays étranger, organiser tout ça, et même si je parle un peu l'italien et bien l'anglais, ce n'est pas forcément facile de s'y remettre".

 

Alors, il a pris conscience… que moi aussi je sortais de ma zone de confort, comme toute la famille; et que j'avais fait ça pour nous tous! Et que nous étions ensemble pour gravir cette petite montagne de la vie.

Il s'est pris au jeu, à jouer avec les autres enfants et son frère, et on a bien vu que les enfants n'avaient pas tant de barrière linguistique que nous, adultes.

A notre table, nous avons fait connaissance d'un couple très sympa.

Et nous avons passé une très bonne soirée. Même si j'aurais voulu qu'elle s'éternise, et que je puisse profiter plus, et danser après le dîner.

Choupinet s'était écroulé, Pouounou commençait à s'ennuyer. Je crois qu'il était temps qu'on rassemble nos limites (avec notre amie fatigue), et rentrer.

Et le retour fut dans l'allégresse le lendemain.

 

A notre retour, j'étais tellement fière de moi, fière de nous, comme galvanisée par cette expérience!

Un sentiment de profonde satisfaction, de valorisation, d'accomplissement, m'a envahie.

J'avais intégré un nouveau regard sur moi et les autres. Ca m'a fait du bien, un grand bien.

Et j'ai adoré ça!

J'étais prête à repartir! A trouver une autre montagne à escalader, un autre mur à faire tomber.

Je me sentais vraiment vivante, et ça faisait longtemps.

 

Alors c'est ça, vivre!

Chaque jour, dans notre zone de confort, nous survivons.

Et quand nous la dépassons, nous vivons!

 

Oui c'est difficile, oui c'est dur, oui on tombe… Mais quelle satisfaction de se voir se relever, fier, heureux, vivant.

Rédigé par Maman est servie

Publié dans #bien-être, #couple, #enfant, #famille, #famille recomposée, #gratitude, #sorties, #vie, #vie quotidienne

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